Alors qu’est ce que la PSSM2 ?

C’est une maladie musculaire qui touche de nombreuses races de chevaux. Les chevaux atteints stockent trop de polysaccharides et notamment de glycogène dans leurs muscles. Les cellules musculaires sont beaucoup plus réactives à l’insuline. Le glucose quant à lui, est absorbé en plus grande quantité du sang vers les cellules musculaires, ou il est stocké sous forme de glycogène. L’élimination naturelle des glucides, ainsi que leur consommation par l’organisme, se déroulent normalement, on assiste juste à un stockage trop important des glycogène dans le muscle.

D’accord, mais qu’est ce que les Polysaccharides et les glycogènes ?

Intéressons nous d’abord au Polysaccharides.

Ce sont des polymères qui font partie de la famille des glucides, appelés aussi glucides complexes. Leurs composants qui participent à la construction de ces polysaccharides peuvent être très divers (hexoses, pentoses, anhydrohexoses, éthers d’oses et esters sulfuriques).

Elles peuvent se classer en deux groupes :

• les polysaccharides de réserve, ce sont les molécules source d’énergie, principalement le glucose sous forme d’amidon et de glycogène.
• les polysaccharides structuraux, il participe à la formation des structures organiques, comme la cellulose et la chitine.

Passons au glycogène.

Le glycogène est un glucide complexe du glucose. La réserve de glycogène peut être rapidement mobilisée lors d’un besoin important de glucose.

Pour plus de détails, n’hésitez pas à consulter nos sites sources pour nos recherches, mentionnées en bas de cet article.

Revenons à la PSSM2, quels en sont les symptômes ?

Le cheval transpire abondamment lors d’un petit effort, de soudaine boiterie sans déclencheur apparent peuvent subvenir. Le cheval peut se stopper, avoir des tremblements de tout son corps et ses muscles sont tendus. Il s’épuise rapidement après l’effort physique peu intense, comme un simple trot de 10 min. On observe également peu de motivation et de l’apathie, des raideurs des muscles, des lombaires et de la croupe. Parfois, mais pas toujours, on peut observer des myoglobinuries (urines foncées en raison de la présence de myglobine(Protéine du tissu musculaire qui en assure l’oxygénation)). La plupart du temps les symptômes s’aggravent lors d’efforts très intenses. Les chevaux peuvent  se mettre à faire le dos rond ou à se figer la croupe en arrière.

Cela peut être très impressionnant mais bien traitée, le cheval peut avoir une vie normale. Étant une maladie héréditaire, elle est embêtante si une poulinière ou un étalon est atteint de cette maladie parce qu’il y a de forte chance que le poulain soit lui aussi atteint.

Comment soigner la PSSM2 ?

On ne guérit pas la maladie, mais nous pouvons mettre en place des méthodes afin de limiter les effets de la maladie.

Pour cela, le cheval doit marcher 10h/jour, le mieux pour lui c’est de vivre au près toute l’année si cela est possible, sinon qu’il soit dehors le plus longtemps possible. Son régime alimentaire doit être riche en fibres, faible en sucres et en amidon et riche en matière grasse.

Au niveau du travail quotidien du cheval, le mieux pour lui est d’avoir un travail régulier et continu, c’est-à- dire un travail tous les jours sans jour de repos, mais sur de courte séance avec de longue détente au pas, des étirements et des massages en fin de séance.