L’ulcère gastrique chez le cheval est du a une destruction des muqueuses de l’estomac. Cette affection, aussi appelée érosion gastrique, est fréquente, particulièrement chez les chevaux de course et de concours.

Pourquoi ces lésions ?

Les ulcères gastriques sont dus à un excès d’acide gastrique, souvent engendré par plusieurs facteurs, notamment :

• Stress : Le facteur principal, surtout chez les chevaux soumis à des efforts intensifs (courses, concours).
• Alimentation inadaptée : Une longue période sans nourriture augmente l’exposition des muqueuses à l’acidité.

Ces ulcères sont très douloureux et peuvent entraîner des coliques fréquentes chez les chevaux.

Quels sont les signes d’un ulcère ?

Les chevaux atteints d’ulcères gastriques présentent des symptômes variés, dont :

• Comportement anormal : Irritabilité, diminution de l’interaction avec l’humain ou ses congénères.
• Appétit capricieux : Refus de s’alimenter régulièrement.
• Mauvais état général : Amaigrissement, poil terne ou hérissé.
• Fatigue : Perte d’énergie et baisse de performances physiques.

Certains signes cliniques spécifiques incluent :

• Grincements de dents : Bruits caractéristiques souvent évocateurs de douleurs gastriques.
• Hypersalivation : Production excessive de salive.
• Crottins mous et épisodes de coliques, surtout après les repas.

Particularité chez le jeune cheval : les ulcères peuvent s’aggraver rapidement et devenir fatals. Une vigilance accrue est donc nécessaire.

Comment soigner un ulcère ?

Le traitement vise principalement à :

1. Protéger les muqueuses.
2. Réduire la production d’acide gastrique.

Pour cela, le vétérinaire peut prescrire un traitement à base d’anti-acides, comme l’oméprazole (utilisé également chez l’Homme). Bien que très efficace, ce médicament reste coûteux. En fonction des cas, d’autres alternatives peuvent être envisagées par le professionnel.

Comment prévenir une récidive ?

Après un traitement, il est essentiel d’adapter le mode de vie du cheval pour éviter de nouvelles crises :

1. Alimentation adaptée :

   • Fractionner les repas en petites portions pour éviter un estomac vide.
   • Fournir du foin à volonté, idéalement avant de donner des concentrés. Cela stimule la production de salive et de mucus protecteurs.

2. Sorties régulières :

   • Éviter une vie sédentaire au box en privilégiant un accès au pré toute l’année, ou au moins des sorties quotidiennes.

3. Réduction du stress :

   • Limiter les événements stressants (changement d’environnement, compétition, transport).
   • Prévoir des protecteurs gastriques avant des périodes sensibles.

4. Vermifugation régulière :

   • Assurer un suivi vétérinaire pour maintenir un bon état de santé général.

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